Museo de Arte de Caldas / Diciembre 2010 – Feb 2011

Les pierres et la peinture ont quelque chose en commun : l’ancestral et le basique dans l’histoire de la terre et dans celle de l’homme. Les pierres possèdent la mémoire de la planète dans sa composition éternelle et inamovible, comme contenant du temps. Dans la peinture, nous pouvons suivre la trace de l’histoire de l’âme humaine, comme première tentative de communication.

En une action rituelle, j’ai élevé de petits monticules de pierres de porcelaine pour tracer le délicat chemin à la peinture. Petits monticules qui, dans leur précaire situation d’équilibre, rappellent l’acte simple et ancestral de mettre une pierre sur une autre pour signaler le territoire, laisser une trace ou faire une offrande à un lieu sacré. Un acte de foi qui cherche à rétablir l’harmonie perdue dans la fragilité de l’artifice.

Au fond de la salle, un grand paysage apparait. L’action de regarder la lumière est mise en évidence par les deux personnages qui, à leurs extrémités, témoignent du début et de la fin de la nuit, comme si la peinture leur appartenait, où l’intérieur devient visible bien que le paysage, l’extérieur, acquière sa présence à la lumière du jour.

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